Fini le copier-coller pour rédiger sa dissertation
Il y a à peine un an, la société OpenAI lançait la version 4 de son robot conversationnel basée sur une intelligence artificielle de type générative pré-entrainée : Le fameux ChatGPT qui s’est répandu à la vitesse de la lumière dans nos collèges, lycées, universités et a fait couler beaucoup d’encre dans la sphère politico-sociétale.
Pour les étudiants les plus malins, cette nouvelle technologie sonnait la fin du copier-coller (plagiat), et inaugurait en même temps l’entrée dans le futur. Plus besoin d’ouvrir des pages de moteurs de recherche pour analyser des informations, choisir les bouts d’informations (texte) à copier puis coller dans sa dissertation, avant de veiller à la cohérence globale de son devoir. ChatGPT vous le fait aux petits oignons. Il suffit de lui dire exactement ce que vous voulez ; ensuite ça va très vite.
Est-ce la fin de la créativité ?
Alors que nos chers enseignants se réjouissaient d’avoir trouvé des outils efficaces pour lutter contre le plagiat ; avec ChatGPT la plupart n’y ont vu que du feu ; pour ne pas dire d’excellents devoirs bien rédigés et même créatifs. C’était le début de la bataille entre les Pour et les Contre ChatGPT et les technologies de type IA génératives : Faut-il les interdire ? Faut-il s’en méfier ? Faut-il s’en approprier ? ….
IA République ; les GPT passent à la vitesse supérieure
A l’heure où ChatGPT annonce l’arrivée de sa version payante pour les entreprises ; où Google finalise l’arrivée en Europe de Bard sa riposte en terme de GPT qui est dotée d’une version intégrée sous Google Workspace ; où Microsoft met à jour son moteur de recherche en introduisant la fonctionnalité BingGPT ; et enfin à l’heure où l’application Ernie Bot, le chatbot développé par la société Baidu (le Google chinois), arrive en tête des téléchargements à peine une heure après être lancée ; il est peut-être temps d’arrêter de s’opposer, ou même de regarder face à la déferlante de la vague GPT : soyons malins et surfons sur cette vague innovante.